Sport d’élite et études

Lorsque tu envisages de commencer des études, il est important de laisser passer quelques années afin d’avoir suffisamment de temps pour planifier les diverses démarches à effectuer. Même si tout ne peut pas être organisé à l’avance et qu’il y aura toujours des modifications, il faut bien réfléchir pour choisir le moment propice au début des études. Les questions de financement et d’objectifs sportifs à long terme doivent avoir été réglées au préalable. En outre, il faut veiller à ce que la fin des études coïncide avec la tenue des grandes échéances sportives. Si une interruption prolongée est prévue entre le bachelor et le master ou pendant l’un des cursus, il faut obligatoirement s’être informé de la durée de validité des crédits ECTS obtenus et/ou de la manière dont une demande de prolongement de la durée des études ou une interruption des études doit être effectuée. Il est ainsi possible d’éviter de recommencer certains cours ou même un cursus de bachelor complet. Il faut également considérer le service militaire avant et pendant les études. Est-il préférable d’envisager l’école de recrues comme athlète qualifié ou plutôt l’école de recrues pour sportifs d’élite ? Quelles répercussions cela a-t-il sur les études ? Tu trouveras ici des informations sur le service militaire.

Le moment auquel tu commences des études dépend aussi des moyens financiers dont tu disposes. Établir un budget pour les années à venir couvrant en particulier les dépenses à prévoir pour l’entraînement mais aussi le coût du minimum vital (mobilité, repas), et également les frais fixes (assurance maladie, loyer, frais d’études semestriels, etc.) constitue la base de toute planification financière raisonnable. Tu trouveras ici des exemples de planification de budget.

Beaucoup d’étudiants travaillent à temps partiel en plus de leurs études pendant le semestre ou pendant les vacances de fin de semestre. Cela n’est pas possible pour la majorité des athlètes car leur emploi du temps est déjà bien rempli (études, entraînement et compétitions). Avec un travail supplémentaire, tu risques d’en faire trop et, dans le pire des cas, de mettre en danger à la fois ta carrière sportive et tes études. Prends le temps de t’informer de manière exhaustive sur les possibilités de financement et les frais restant à ta charge. Les frais d’études des universités privées sont souvent plus élevés que ceux des universités publiques. Il existe des fondations comme l’Aide sportive et des possibilités d’obtenir une bourse pour les sportifs auprès des cantons. Tu trouveras ici de plus amples informations. Des plateformes de financement participatif comme « I believe in you » peuvent te venir en aide pour un projet sportif concret.

Bon nombre d’étudiants sont aidés financièrement par leurs connaissances et leur famille (parents, dons privés, etc.). De nombreux athlètes d’élite ont besoin de plus de temps que les autres étudiants pour finir leurs études. Parle de tes projets d’études et de sport avec tes amis et ta famille. Seraient-ils prêts à te fournir une aide financière à long terme ?

Le soutien de l’entraîneur est important pour l’entraînement, mais également pour les questions liées à la planification de carrière. Il a sûrement des idées sur ton avenir dans le sport. Il est donc essentiel de l’impliquer dans ton choix d’études et de structurer avec lui ta carrière.

Le lieu où tu t’entraînes, la période et le type d’entraînement ont une grande influence sur tes possibilités d’études. Il n’est pas possible de combiner tout et n’importe quoi, aussi convient-il d’examiner tes conditions personnelles très précisément.

Entraînement libre ou imposé

Si tu peux toi-même organiser ton entraînement, il t’est possible d’envisager des études avec présence obligatoire. Si tu dois t’entraîner pendant les heures de cours alors que tu as obligation de présence, il pourrait s’avérer difficile de terminer tes études. Renseigne-toi précisément pour connaître la marge de manœuvre dont tu disposes, si tu es soumis à l’obligation de présence aux cours et, le cas échéant, s’il existe une possibilité d’apprentissage en ligne par podcasts par exemple.

Lieu d’entraînement

À quelle distance ton lieu d’entraînement est-il situé de ton lieu de résidence et d’études souhaité ? Est-il possible de combiner sport et études sans stress ou risques-tu de perdre un temps précieux lors de tes déplacements ? Si ton lieu d’entraînement change, le défi est particulier. Calcule les temps de parcours nécessaires et vois si cela te convient.
Les études t’obligent à rester sédentaire pendant plusieurs années. Ton lieu d’entraînement reste-t-il lui aussi le même ou est-il susceptible de changer ? S’il ne reste pas le même, peux-tu déjà imaginer où sera le nouveau ? Pourrais-tu quand même terminer tes études à l’université où tu les as commencées ou devrais-tu éventuellement changer d’université ?

Le calendrier des échéances sportives a autant d’influence que l’entraînement sur les possibilités d’études. Le nombre, le lieu et la durée des épreuves que tu as inscrites à ton calendrier sont évidemment à prendre en considération lors de ton choix d’études.

Calendrier des compétitions fixe ou libre

Si tu peux toi-même déterminer à quelles compétitions tu souhaites participer, il est plus facile de planifier le calendrier en fonction de tes études. Si en revanche ton calendrier est déterminé par les décisions de ton entraîneur / de la fédération, comme c’est le cas pour de nombreuses spécialités sportives, il faut déterminer avec soin si des études sont envisageables.

Compétitions ayant surtout lieu à l’étranger

Devoir se rendre à des compétitions à l’étranger signifie allonger significativement le temps de trajet et même s’exposer au décalage horaire. De la durée des compétitions et de la saison globale dépend la possibilité de commencer des études. Si de nombreuses compétitions ont lieu pendant le semestre, il faut absolument que tu conviennes avec l’université si sport et études sont conciliables.

Compétitions pendant les examens

Les examens universitaires ont en général lieu pendant une semaine prédéterminée. Si une compétition importante se déroule régulièrement justement pendant cette semaine, il sera difficile de valider les différentes matières. Compare ton calendrier des compétitions et le calendrier des examens et renseigne-toi si l’université peut te proposer une alternative personnalisée le cas échéant.

Quelle est la tranche d’âge la plus propice aux meilleures performances dans ton sport ? Ta carrière dans le sport de performance prendra-t-elle fin à 25, 35 ou 45 ans ou pratiques-tu un sport que tu pourras exercer au plus haut niveau plus longtemps ? Tu dois prendre ces deux questions en considération pour choisir le moment de tes études et les planifier.

Connaître un ou une athlète de ta spécialité sportive ou proche effectuant les études que tu envisages ou les ayant déjà achevées est idéal. C’est en discutant avec lui ou elle que tu sauras le mieux comment conjuguer tes études et ta carrière sportive.

Vers le mentorat sur eduwo

Pour être admis dans telle ou telle filière, il existe des conditions spécifiques, comme le fait d’avoir effectué un stage. Tu peux t’informer de manière plus précise sur le site de l’université concernée ou sur orientation.ch.

Pour pouvoir être admis dans une haute école spécialisée, un minimum d’expérience professionnelle est exigé. Demande après chacune de tes expériences professionnelles un certificat écrit à ton employeur et adresse-toi à ta fédération sportive nationale pour obtenir un « Justificatif de performance des athlètes de haut niveau ». Il est possible de faire reconnaître ta carrière militaire ou ton activité dans le sport de compétition comme expérience professionnelle.

De plus en plus d'hautes écoles établissent un règlement ou des directives déterminant les conditions d’étude pour les sportifs d’élite reconnus et fixant les conditions de flexibilité des études. Tu dois obligatoirement connaître ces règles lorsque tu cherches à contacter une université pour discuter de ton projet et préciser tes besoins d'athlète d’élite. Renseigne-toi ici sur les possibilités que propose la haute école de ton choix.

Swiss Olympic recommande aux hautes écoles d'accorder le statut de «sportif/ve d'élite» aux athlètes à partir du niveau de la Swiss Olympic Card Elite (Elite/Bronze/Argent/Or). De plus, l'attribution du statut de «sportif/ve d'élite» doit être possible aux athlètes des sports d'équipe qui peuvent prouver qu'ils sont actifs dans la plus haute ligue nationale.

Abordons maintenant la planification concrète de tes études. Pour concilier sport et études de manière optimale, il faut une planification rapide une fois la décision prise. Demande à ton club ou à ta fédération le calendrier sportif des années à venir et le détail de la saison prochaine. Pour déterminer ton calendrier des compétitions, tu dois obligatoirement inclure toutes les sélections possibles même si celles-ci s’effectuent plus tard et que la probabilité que tu y participes est faible. Il est essentiel que tu considères le calendrier de compétitions et d’entraînement le plus large possible.

Pour que tes études débutent bien, il est préférable que tu assistes dès le premier semestre à beaucoup de cours. Si cela est impossible à cause de ton calendrier des compétitions et d’entraînement, il est d’autant plus important que tu prennes contact avec d’autres étudiants pour trouver de l’aide.

Si tu ne peux pas assister à tous les cours à cause du temps consacré au sport, il est important que tu choisisses les modules en fonction de ton emploi du temps. Renseigne-toi pour savoir si certains modules sont complémentaires ou s’il y a des conditions spécifiques concernant la suite du cursus.

Il est souvent difficile pour un ou une athlète de prévoir le nombre de cours auquel il ou elle peut assister en plus de ses obligations sportives. Estimer le temps et l’énergie nécessaires pour réussir les modules n’est pas facile non plus. Commence le semestre avec un nombre important de cours (plutôt plus que pas assez) et fixe-toi une date concrète pour déterminer le nombre de modules que tu pourras valider à la fin du semestre (par exemple 3 semaines après le début du semestre). Il n’est pas conseillé de décider seulement peu de temps avant les examens qu’il y a finalement trop à apprendre. Ton temps est trop précieux pour cela. En principe, 30 crédits ECTS par semestre correspondent à des études à plein temps.

Pour planifier concrètement tes études et ton semestre, adresse-toi en temps utile au service d’orientation de la filière de ton choix dans la haute école concernée. Le conseiller ou la conseillère en orientation peut t’aider à concilier les exigences universitaires et ton engagement dans le sport de performance et préciser les solutions flexibles définies pour l’école par rapport à ta filière. Si après cet entretien, il te manque encore des informations importantes, tu peux prendre contact avec le coordinateur ou la coordinatrice « sport d’élite et études » présent dans la plupart des hautes écoles suisses. Le coordinateur ou la coordinatrice peut te communiquer le nom d’autres personnes de contact dans ta haute école, te faire des recommandations sur la marche à suivre pour des demandes concrètes et te conseiller dans la planification de tes études ou pour résoudre des conflits de dates imminents.

Si, pendant la planification, tu remarques que tu ne peux pas satisfaire à ton obligation de présence ou qu’un problème survient avec un cours mais que tu veux/dois absolument y assister, il est conseillé de prendre rendez-vous avec ton enseignant ou enseignante pour convenir d’un entretien. La meilleure façon de résoudre les problèmes est la plupart du temps la prise de contact personnelle. Celle-ci effectuée, tu peux exposer ton problème à l’enseignant ou l'enseignante par e-mail sous forme de demande. Cette dernière doit comporter :

• Une description de ta situation et la flexibilité souhaitée (exposer le problème, proposer différentes solutions)
• La planification sportive (calendrier des entraînements et des compétitions)
• Éventuellement : une lettre de recommandation de ton entraîneur, de ta fédération, de ton club ou de Swiss Olympic

Pendant l’entretien, il est important de ne pas seulement demander des adaptations (comme des podcasts, une dérogation à l’obligation de présence) mais également de proposer à l’enseignant ou l'enseignante quelque chose en échange, par exemple de rédiger un travail supplémentaire. Si tu arrives à l’entretien avec des propositions de solution concrètes, tes chances d’obtenir des aménagements seront nettement plus élevées.

Swiss Olympic propose aux titulaires à partir d’une Swiss Olympic Card Elite un conseil d’orientation spécialement adapté au sport de compétition pour définir la compatibilité entre sport d’élite et études (contact: simon.niepmann@swissolympic.ch).

Pour tous les athlètes qui n’ont pas encore choisi de filière d’études, les conseils favorables au sport de performance dans les CIP sont la bonne adresse.

Le service d’orientation de la haute école concernée aide l’athlète pour savoir si une filière concrète est compatible avec son engagement dans le sport et le renseigne sur les façons d’utiliser les aménagements flexibles. Les personnes de contact sont disponibles ici.

Les coordinateurs et coordinatrices « sport d’élite et études» sont présents dans la plupart des hautes écoles. Ils peuvent aider les athlètes dans des questions générales sur la façon de concilier le sport d’élite et les études dans la haute école concernée. Ils dirigent par exemple les athlètes vers les services adéquats et les renseignent sur les procédures à suivre.

Dans une déclaration conjointe du 16 octobre 2020, swissuniversities et Swiss Olympic militent pour que les athlètes de haut niveau puissent poursuivre des carrières duales alliant sport d’élite et études et bénéficient de meilleures conditions générales. Pour y parvenir, des mesures envisageables sont :

Le document conjoint recommande d’élargir le principe des études à temps partiel à toutes les hautes écoles ainsi que de promouvoir le développement de possibilités de formation qui soient indépendantes du lieu. Pour les différentes hautes écoles, cela implique de développer des modèles d’études à temps partiel dans un maximum de filières. swissuniversities et Swiss Olympic encouragent les hautes écoles à consigner des offres destinées aux athlètes de haut niveau dans leurs prescriptions ou directives et à les rendre accessibles.

Ces mesures, combinées à d’autres, doivent permettre à chaque athlète de trouver une filière d’études qui lui convient, sans restriction au niveau des crédits à obtenir.

En tant que sportive active, Léa Sprunger a enchaîné les succès et décroché les titres de championne d’Europe du 400 mètres haies, championne d’Europe du 400 m en salle, détentrice de records suisses et athlète suisse de l’année 2017, entre autres.

Aujourd’hui, l’athlète de 33 ans est toujours très attachée au sport, mais elle est entre-temps entrée dans la vie active, notamment grâce à son master en «Sports Administration and Technology» à l’université de Lausanne. La Vaudoise dévoile dans la vidéo ce que le sport signifie pour elle, comment elle l’intègre dans son quotidien professionnel et ce qui est important lorsqu’il s’agit de concilier le sport d’élite et les études.

«Quand on est dans la dernière ligne droite, on a envie de mettre les bouchées doubles dans tous les domaines», explique Flurina Rigling sur le thème «sport d’élite et études». La jeune femme de 26 ans y arrive parfaitement. En effet, aux CM de para-cyclisme à Glasgow, la Zurichoise a empoché pas moins de cinq médailles (dont deux en or)! Parallèlement, elle est sur le point de terminer son master en sciences politiques à l’université de Zurich.

Dans la vidéo ci-dessous, la jeune femme de 26 ans explique comment elle maîtrise aussi bien le grand écart entre le sport d’élite et les études, pourquoi elle a choisi son cursus et quels sont ses souhaits pour après.

Le kayakiste Pitt Rohrer est dans les starting-blocks, et ce, à deux égards. Tout d’abord, le Bâlois entend rejoindre l’élite mondiale en canoë-kayak slalom et empocher son ticket pour les Jeux Olympiques. Par ailleurs, le jeune homme de 21 ans entame cet automne ses études d’informatique à l’université de Bâle, afin de s’ouvrir les portes du monde professionnel une fois que sa carrière sportive sera terminée.

Dans la vidéo, Pitt Rohrer explique ce qui le fascine dans le canoë-kayak, comment il a choisi son cursus afin de pouvoir concilier le sport d’élite et les études, et quel est son ressenti à la veille de la rentrée. Le financement de la vidéo a été réalisé dans le cadre de Legacy Luzern 2021.

Le patineur artistique Lukas Britschgi prépare d’ores et déjà sa reconversion professionnelle. Il a entamé des études d’économie d’entreprise en 2021 tout en s’entraînant en vue de ses premiers Jeux Olympiques, en 2022 à Pékin. Le champion suisse 2020 s’exerce près de 21 heures par semaine sur et en dehors de la glace.

Jan Hess et ses coéquipiers Simon Gloor et Reto Schönenberger racontent comment ils parviennent à concilier leurs études à l’EPF de Zurich et à la Haute école spécialisée de Suisse orientale et leur carrière dans le curling, et qui les aide à le faire. Ils auraient dû représenter la Suisse du 11 au 21 décembre 2021 lors de l’Universiade d’hiver en Suisse centrale, qui a été annulée à cause de la pandémie de coronavirus.

Championne du monde juniors et future enseignante : La skieuse Juliana Suter est sur le chemin de l’élite mondiale et suit en même temps des études à la Haute école pédagogique de Schwytz. Swiss Olympic lui a rendu visite alors qu’elle se préparait pour l’Universiade d’hiver, qui a d’abord été décalée de janvier à décembre 2021 avant d’être finalement annulée à cause de la pandémie de coronavirus.

Pour concilier son sport et ses études avec succès, Juliana Suter apprécie tout particulièrement d’avoir le soutien de ses entraîneurs et de sa famille, ainsi que de la personne en charge de la coordination « sport d’élite et études » de la HEP de Schwyz, qui facilite la coordination entre la skieuse de Suisse centrale et ses professeurs et qui l’aide à rendre sport et études compatibles.

En juillet 2019, la future enseignante de gymnase a décroché l’or sur le relais 4 x 100 mètres à l’Universiade d’été de Naples et détient aujourd’hui le record suisse avec le reste de son quatuor.

La sprinteuse de 25 ans habite à Saint-Gall et elle est pédagogue de formation. Salomé Kora est convaincue que le fait de conjuguer le sport d'élite et les études lui est bénéfique, tant au niveau sportif que professionnel. Cela exige de la flexibilité – pas seulement de sa part, mais aussi de la part de la Haute école, de son entraîneur personnel et de son entourage.

L’athlète de 30 ans a décroché une médaille d’argent et une médaille de bronze aux Jeux Paralympiques 2012 et 2016, alors qu’il suivait des études en gestion d’entreprise à la HES du nord-ouest de la Suisse.

Si Tobias Fankhauser a pu concilier avec succès le sport de performance et les études, c’est grâce à la volonté des professeurs et du responsable de cursus de trouver des solutions individuelles avec lui. A la Haute école spécialisée, Tobias Fankhauser a aussi apprécié les échanges entre étudiants et enseignants : Cela lui a apporté une façon de voir les choses différente de celle du milieu sportif.   

La Fribourgeoise étudie à la Haute école de commerce de l’Université de Lausanne : En juillet 2019, elle a pris la 11e place en tremplin synchronisé lors des Championnats du monde de plongeon.

L’athlète de 20 ans a commencé à s’informer sur les possibilités qui existent en Suisse déjà deux ans avant de commencer ses études. A l’Université de Lausanne, Madeline a trouvé la Haute école qui lui permet de prolonger la durée de son bachelor et d’organiser son emploi du temps de manière flexible. La discipline et la rigueur qu’elle a acquis avec le sport l’aident aussi dans ses études.

Denis Hauw, le coordinateur de Sport de compétition et Etudes de l’Université de Lausanne, déclare : « Nous voulons tout faire pour que le sport et les études contribuent à l’épanouissement personnel des athlètes ».